Sin City

Sin city
Marv vient de passer une nuit inoubliable dans les bras d'une déesse au parfum d'ange. Qu'est-ce qui a bien pu lui valoir une veine pareille ? Cette question, il ne se l'est pas posée quand il a vu les yeux de cette fille, agrandis par la peur, lui demander de passer la nuit avec elle. Car à son réveil, la déesse est morte... Un réveil brutal, une gueule de bois au goût amer. La bête en lui se réveille, et c'est de sang dont elle se nourrit. Marv s'est assigné une mission : retrouver l'assassin et lui faire payer. Une mission ? Non, un devoir ! Et il lui faudra tout le secours de Gladys et des médicaments pour y arriver, parce que "quand on est malade, c'est pas bien d'oublier ses médicaments."

Que dire, c'est tous simplement génial, un monument de la littérature, servit par un dessin sublime, qui ferait rougir Michelangelo de jalousie...Naaann!!!Faut pas pousser quand même.
OK, il faut être honnête, j'ai lu ce bouquin avec des gros appriories, j'ai pas du tous aimez le film !!!
Personnellement (et ça n'engage que moi), ce dessin en noir et blanc rend la lecture fastidieuse de par son côté brouillon et crade, la démultiplication d'image en une page, voir sur deux me gonfle.
Miller sous entant, par cet effet de style :"Regadrez comme je dessine bien ". (Dû moins, il maîtrise le sujet, il faut être honnête).
De plus, je trouve tous ses pavés de textes illisibles et prétentieux dans leurs réalisations, (regardez comme j'écris bien).
Bref, un album maîtrisé, mais destiné à un publique de BOBO Parisien qui ce la pète pseudo intello, (regardez comme je suis intelligent, je lis du Frank Miller).

Ce n'est pas mon style de lecture, il faut être honnête, de ce fait je ne me permets pas de le noter, par manque d'objectivité.
Et comme je sais que Wako adore cet ouvrage, je le laisserai vous faire un contre argumentaire, (certainement pseudo intello lui aussi, LOL), en espérant que lui, vous donneras envie de le lire (moi j'en suis incapable).
Allez Wako, prouve-moi que j'ai tord., et montre-nous a quel point Sin city et un chef d'oeuvre...

P.S: A noté, la présence de Gregory Lemarchal dans le rôle du tueur cannibale a la voix d'ange, LOL.

Pour Sin City, je ne l'ai pas lu mais vu le film. Je n'ai pas aimé l'histoire car il fallai le suivre et connaître les rôles des acteurs. Je ne voyais pas les liens entre eux.
Le film est en noir et blanc même si on voyait des couleurs comme le rouge pour désigner le sang.
En plus, Bruce Willis n'avait pas un bon rôle dedans.

Imanol, je prend le dernier paragraphe de ta critique comme un affront personnel et c'est à coeur que je rédige mon contre argument. Je vais tenter de rester objectif (bien que cela ne veuille rien dire, la passion impose une forme de subjectivité, mais bon je vais essayer de garder un peu de recul).

Sin City, c'est tout d'abord un univers fascinant par sa cohérence. Ici à Sin City, les brutes ont un grand coeur, les femmes sont rebelles et la noirceur filtre à chaque coin de rue. Bref Franck Miller se réapproprie les codes du film noir et les booste à sa manière. Sin City possède un vrai style visuel : ses dessins en noir et blanc (pas de gris, c'est pour les tapettes) illustre parfaitement la démarche jusqu'au boutiste de ses anti-héros. Des anti-héros tourmentés et déterminés mais qui accomplissent toujours leurs missions avec style.
Un vrai travail à été accompli au niveau de la mise en scène : visez-moi ses cadrages travaillés, ses magnifiques contre-plongées qui mettent en valeur le moindre lieu de cette ville pourrie jusqu'à la mouelle.
La mise en scène de Franck Miller sert toujours sa narration, voilà pourquoi Miller n'est pas prétencieux. La prétention, c'est faire parler le vide. Hors ici tout sert l'histoire.

D'habitude, je déteste les pavés de texte (que je trouve souvent abusé dans les comics par la place qu'elle prend dans le cadre) mais encore une fois, Franck Miller reste fidèle à la cohérence de son univers : Marv l'anti -héros est un personnage torturé et solitaire, deux composantes propice à un dialogue intérieur, de plus les pensés de Marv sont remarquablement écrit et traduit plutôt bien les tourments de son âme. En parlant de Marv, voilà bien un personnage comme je les aime. Il a ce côté « Fuck attitude » assez jouissif, qui n'est pas sans rappeler les personnage couillus que sont Riddick ou alors Snake.
J'avais beaucoup aimé le film et même si la BD est respecté dans sa forme, force est de reconnaître que long-métrage de Robert Rodrigez ne va pas assez loin dans la violence, en clair face à la BD le film ne fait pas le poids. Du coup j'ai tendance à rabaisser la note du film quand je relis le matériau d'origine.
Imanol, tu as tendance à utiliser l'expression « BOBO Parisien » un peu n'importe comment, autant pour « fraise et chocolat » ça me paraît justifié, autant pour Sin City, t'es complêtemnt à côté de la plaque : va présenter Sin City à un BOBO Parisien, il se torchera le cul avec. Non, Sin City touche plutôt les fan- geek de la première heure, les adeptes de la contre-culture (parce que Sin City ne rentre finalement pas dans le moule des comics traditionnels). La BD de Franck Miller est assez unique en son genre et l'auteur n'y peut rien si une partie de son publique considère qu'il faille découvrir Sin City pour être « in ». Le fait est que l'approche originale choisi par Miller a marqué durablement ceux qui ont découvert la BD (en bien ou en mal) et qu'un noyau de fan a émergé pour tenter de le faire découvrir au plus grand nombre (je ne vois pas de mal à ça).
Je ne vois pas Imanol, où tu as vu que lire du Franck Miller faisait pseudo intello. Je pense au contraire que lire du Miller ou même de la BD en générale, c'est un peu souffrir du regard de ces cons qui pense que seul la littérature puisse être instructif au yeux du plus grand nombre.
Voilà, j'ai pas eu le temps d'écrire tout ce que j'avais envie de dire mais j'espère avoir communiqué un peu de mon enthousiame pour ce chef d'oeuvre (n'ayons pas peur des mots) de BD américaine.

WAKO

AH, j'ai enfin réussi à suscité l'intérêt de quelqu'un, même si c'est un "BOBO pseudo intello"(je plaisante).
Le but de ce forum et d'exposer ses points de vues (qu'il soit bon, ou mauvais).
Bien que je ne suis pas tous à fais d'accort avec toi, j'admets avoir un peu exagéré délibérément mon commentaire, car je savais que ça te ferait réagir.
Bien que je m'aime pas cette BD, je t'accord qu'elle et pas trop mal foutu, et que Frank Miller touche bien.
J'espère te revoir fréquemment sur ce forum pour nous exposer aussi vivement tes idées.

Lydou

La BD de Sin City transcrit seulement l'une des trois histoires du film.
De ce fait, l'interaction entre les personnages et beaucoup plus simple à comprendre.
Je suis aussi d'accord avec toi, le casting du film était à chier.
Steven Seagal aurait étais un choix plus logique que celui de Mickey Rourk pour le rôle de Marv, ainsi que Gregory Lemarechal en lieux et place de Elijah Wood pour le rôle de Kevin.
Le tous réaliser par Andrzej Bartkowiak ou Paul Anderson....Miam Miam, ça laisse rêveur.